La RT 2012 publiée en 2010...

La Réglementation Thermique 2012 (RT 2012), dont les textes sont en cours de finalisation et devraient être publiés en aout 2010, va certainement demander des efforts considérables au secteur du batiment. En effet, imposer pour toutes les nouvelles constructions un seuil de consommation d’énergie primaire maximum (Cmax) inférieure à 50 kWh/m2.an revient à diviser par plus de 2 la consommation énergétique moyenne des batiments neufs actuels. Autant que la réduction obtenue en 30 ans grâce à la mise en oeuvre des réglementations thermiques successives...

La règlementation thermique actuelle, la RT 2005, équivaut en effet à une consommation énergétique de 110 kWh/m2/an en moyenne avec un maximum à 250 kWh/m2/an. A partir du 1er janvier 2013, toutes les constructions residentielles neuves faisant l’objet d’un permis de construire devront présenter une consommation d’énergie primaire inférieure à 50 kilowattheures par mètre carré et par an en moyenne. Mais ce seuil de consommation sera toutefois modulé par des coefficients d’altitude, de géographie, et de surface du bâtiment.

Pour les bâtiments publics et tertiaires ainsi que pour les logements neufs construits dans le cadre du programme national de rénovation urbaine, la RT 2005 laissera place à la RT2012 dès le 1er janvier 2011, soit dans moins d'un an. De quoi donner des cheveux blancs à tous les maitres d'oeuvre publiques...

 

Le Bbio, le nouvel indicateur de la RT2012....

La RT 2012 introduit un nouveau coefficient : le Bbio, pour "Besoin bio" dont l'objectif est de qualifier la qualité énergétique du bâti avant de savoir quels seront les systèmes qui l’équiperont (chauffage, refroidissement, eau chaude sanitaire, photovoltaïque). Ce coefficient de besoin devra respecter une valeur maximum et sera demandé au moment du permis de construire.

De plus , 5 points feront l'objet d'une attention particulière :

- le traitement des ponts thermiques,
- la perméabilité à l’air des logements,
- le recours aux énergies renouvelables pour les maisons individuelles,
- le comptage d’énergie par usage pour les logements collectifs et le tertiaire
- le taux de baies, lequel devra être équivalent à 1/6 de la surface habitable du logement.